Histoire de l’ancienne Palestine Mandataire Britannique. Episode 4/5

Noratlas iafAprès la Crise de Suez de 1956, l’Égypte accepte le stationnement d’une Force d’urgence des Nations Unies (UNEF) dans le Sinaï pour s’assurer que toutes les parties respecteraient les Accords d’Armistice de 1949.

Dans les années suivantes, il y a de nombreux affrontements frontaliers mineurs entre Israël et ses voisins arabes, en particulier avec la Syrie.

Au début de novembre 1966, la Syrie signe un accord de défense mutuelle avec l’Égypte.
En réponse à l’activité de guérilla de la toute nouvelle « Organisation de libération de la Palestine » (OLP), créée en 1964 par les soviétique pour remplacer le FPLP du grand Mufti, Tsahal attaque le village d’as en Judée-Samarie occupée (Cisjordanie).

Les unités jordaniennes qui engagent les Israéliens sont rapidement défaites et le roi Hussein de Jordanie critique le président égyptien Gamal Abdel Nasser pour avoir omis de venir en aide à la Jordanie et « se cacher derrière les jupes d’UNEF ».

En mai 1967, Nasser reçut de faux rapports de l’Union Soviétique selon lesquels Tsahal se massait à la frontière syrienne.

Nasser commença alors à masser ses troupes dans la péninsule du Sinaï sur la frontière israélienne, le 16 mai, puis expulsa la force de l’UNEF de Gaza et du Sinaï, 19 mai, et pris les positions de l’UNEF face à Israël.

15775097_713981558771272_3694020820630422903_oIsraël réitéra ses déclarations faites en 1957 selon lesquelles toute fermeture du détroit de Tiran serait considérée comme un acte de guerre ou une justification de la guerre :
Nasser déclara le détroit de Tiran fermé aux navires israéliens du 22 au 23 mai.
Le 30 mai, la Jordanie et l’Egypte signèrent un pacte de défense et le lendemain, à l’invitation de la Jordanie, l’armée irakienne a commença à déployer des troupes et des unités blindées en Jordanie, renforcés par un contingent égyptien.

Le 1er juin, Israël forme un gouvernement d’unité nationale en élargissant son cabinet, et le 4 juin, la décision a été prise de partir en guerre.

Le lendemain matin, Israël a lancé l’Opération Focus, une offensive aérienne surprise de grande envergure contre les aérodromes égyptiens :
Les Egyptiens sont pris par surprise, et presque toute l’armée de l’air égyptienne est détruite avec peu de pertes israéliennes, donnant ainsi la supériorité aérienne aux Israéliens.

3_cjSimultanément, Tsahal lance une offensive terrestre dans la bande de Gaza et le Sinaï, qui surpris encore les Egyptiens.

Après une courte résistance, Nasser ordonne l’évacuation du Sinaï.
Les forces israéliennes se précipitèrent alors vers l’ouest à la poursuite des Égyptiens pour conquérir le Sinaï.

Le plan stratégique initial israélien était de rester sur la défensive le long de la Judée-Samarie occupée par les jordaniens, afin de se concentrer sur la campagne prévue contre l’Egypte.

Mais le Roi Hussein de Jordanie, fort de l’appui des troupes irakiennes et du contingent égyptien, décida d’attaquer :

Le 5 juin, des échanges intermittents de tir ont commencé à se tenir à Jérusalem à 9 h 30 et les combats se sont progressivement intensifiés lorsque les Jordaniens ont utilisés mortiers et canons sans recul.
Sous les ordres du général Narkis, les Israéliens répondent d’abord qu’avec des armes de petit calibre, tirant sur une trajectoire plane pour éviter de frapper les civils, les lieux saints ou la vieille ville.

À 10h00 le 5 juin, l’armée jordanienne commence à pilonner Israël :
Deux batteries de canons de 155mm ouvrent le feu sur la banlieue de Tel Aviv et sur la base aérienne de Ramat David.

Vers 10h30, Israël envois un message au Roi Hussein promettant de ne pas engager d’action contre la Jordanie si elle reste hors de la guerre :
Le roi Hussein répond qu’il est trop tard et que « le dé a été jeté » et à 11 h 15, les obusiers jordaniens tirent un barrage d’artillerie de 6 000 obus sur Jérusalem-Ouest.
Les Jordaniens s’installent dans le centre-ville de Jérusalem et les quartiers périphériques visant la résidence du Premier ministre israélien et la Knesset.

jerus-1967Le 7 juin, Dayan décide de passé à l’offensive à Jérusalem :
Trois bataillons de parachutistes israéliens attaquent la colline Augusta-Victoria, le mont Scopus, et la vieille ville.
Les combats sont menés uniquement par les parachutistes sans utiliser d’armes lourdes ni d’appuis aériens par crainte de graves dommages dans la vieille ville et de pertes civiles.
Après la chute de la Vieille Ville, la Brigade de parachutistes continue vers le sud et capture Hébron sans aucune résistance.
Le même jour, les israéliens s’emparent de Bethléem et de Naplouse, les forces jordaniennes se retirent à Jénine où elles sont ensuite encerclées par les Israéliens qui prennent la ville après de violents combats.
Les Jordaniens, anticipant une offensive israélienne au plus profond de la Jordanie, rassemblent les restes de leur armée et les unités irakiennes en Jordanie pour protéger les approches occidentales d’Amman et les pentes méridionales des hauteurs du Golan :
lionsgateMais aucune décision israélienne spécifique n’a été prise pour capturer d’autres territoires contrôlés par la Jordanie, et le 8 juin, la Judée-Samarie occupée pendant 19 ans par la Jordanie, sous le nom de « Cisjordanie », était de nouveaux israélienne.
Le gouvernement israélien a tout fait pour limiter la confrontation au front égyptien, mais les faux rapports égyptiens d’une victoire écrasante contre l’armée israélienne et leurs prévisions de l’attaque imminente de Tel Aviv ont influencé la décision de la Syrie d’entrer en guerre.

Le 5 juin, l’artillerie syrienne a bombardé le nord d’Israël, douze avions syriens et deux avions Libanais ont attaqués la Galilée.

Mais une offensive syrienne a rapidement échoué car les unités de réserve syriennes ont été démantelées par les attaques aériennes israéliennes.

Les Syriens ont rapidement abandonné les espoirs d’une attaque au sol et ont commencé, à la place, un bombardement massif des communautés israéliennes dans la vallée de Hula.
Les 7 et 8 juin, les dirigeants israéliens ont débattu de l’opportunité d’attaquer les hauteurs du Golan car la Syrie avait soutenu les raids « fedayin » d’avant-guerre à partir du Golan et avait systématiquement bombardé Israël depuis ces hauteurs.
Le 9 juin à 7 heures du matin, Dayan donna l’ordre aux troupes terrestres israéliennes d’entrée en action contre la Syrie :
Les avions israéliens ont commencé par effectuer des douzaines de sorties contre des positions syriennes du mont Hermon à Tawfiq et ont fait détruit les batteries d’artillerie.
Environ deux heures après le début des attaques aériennes, quatre brigades s’avancent dans les hauteurs du Golan :
Dans la soirée du 9 juin, les quatre brigades israéliennes avaient toutes traversé le plateau, où elles pouvaient être renforcées et ravitaillés.
À l’aube du 10 juin, les Israéliens avaient huit brigades dans le Golan et la première ligne de défense de la Syrie avait été brisée et à 8h30, les Syriens ont commencé à faire exploser leurs propres bunkers et à se retirer.
Au soir du 10 juin, Israël avait achevé son offensive finale dans les hauteurs du Golan, et un cessez-le-feu a été signé le lendemain.
En six jours, Israël avait saisi la bande de Gaza, la péninsule du Sinaï et les hauteurs du Golan, libéré Jérusalem-Est et la Judée-Samarie (Cisjordanie) jusqu’au Jourdain.
Au début des hostilités, Israël a annoncé qu’il s’agissait d’une attaque préventive face à une invasion planifiée par l’Egypte, puis suivit d’une offensive de défense face aux attaques jordaniennes et syriennes :
A la fin du conflit, la majorité du conseil de l’ONU considéra cette guerre comme un « cas classique d’attaque anticipée en légitime défense ».
Le 19 juin 1967, le Gouvernement d’unité nationale d’Israël vota à l’unanimité pour la restitution du Sinaï à l’Egypte et les hauteurs du Golan à la Syrie en échange d’accords de paix et d’un arrangement spécial pour le détroit de Tiran, ainsi que de l’ouverture de négociations avec le Roi Hussein de Jordanie concernant la frontière orientale sans la majeur partie de Judée-Samarie et Jérusalem-Est libérées.

Le 19 juin au soir, La décision israélienne fut transmise aux États arabes par les États-Unis mais resta lettre morte sans réponse, qui affirmèrent, plus tard, n’avoir jamais reçu l’offre israélienne.
Les 25 et 27 juin, Israël intégra la Judée-Samarie et Jérusalem-Est dans ses nouvelles limites territoriales.
arafatEn septembre, le Sommet arabe de Khartoum a décidé qu’il n’y aurait «pas de paix, pas de reconnaissance et aucune négociation avec Israël».

L’importance politique, économique et culturelle de la guerre de 1967 fut immense pour Israël :
-Israël démontra qu’il était capable et disposé à lancer des offensives stratégiques susceptibles de modifier l’équilibre régional.
-L’intérêt mondial pour Israël a augmenté et l’économie du pays, qui était en crise avant la guerre, a prospéré en raison de l’afflux de touristes et de dons.
-Sous la domination jordanienne, les juifs étaient effectivement empêchés de visiter le mur occidental, même si l’article VIII de l’accord d’armistice de 1949 exigeait l’accès des juifs israéliens au mur occidental ; Les lieux saints juifs n’étaient pas entretenus et leurs cimetières avaient été profanés ; Après la victoire d’Israël, chaque groupe religieux a reçu l’administration de ses lieux saints et pour la première fois depuis 1948, les juifs pouvaient visiter la vieille ville de Jérusalem et prier au Mur occidental, le lieu le plus saint du judaïsme moderne ; Malgré l’importance du Mont du Temple dans la tradition juive, la mosquée al-Aqsa est restée sous la seule administration d’un Waqf musulman ; À Hébron, les Juifs ont pu accéder à la Grotte des Patriarches, le deuxième site le plus saint du judaïsme, pour la première fois depuis le XIVe siècle, les Juifs n’étant autorisés à prier qu’à l’entrée ; D’autres sites saints juifs, comme le tombeau de Rachel à Bethléem et le tombeau de Joseph à Naplouse, sont également devenus accessibles.
-La guerre a inspiré la diaspora juive, qui a été emportée par un soutien écrasant pour Israël, plus particulièrement parmi les juifs américains.
Par contre dans les pays arabes, après la victoire israélienne, les populations juives minoritaires ont encore une fois été persécutées et expulsées :
Les quartiers juifs en Egypte, au Yémen, au Liban, en Tunisie et au Maroc furent attaqués, des synagogues incendiées et des habitants lynchés.
Un pogrome à Tripoli, en Libye, fit 18 morts et 25 blessés dans le quartier juif, et les survivants furent regroupés dans des centres de détention.
Sur les 4.000 Juifs égyptiens, 800 furent arrêtés, dont les principaux rabbins du Caire et d’Alexandrie, et leurs biens confisqués par le gouvernement.
Les anciennes communautés juives de Damas et de Bagdad furent placées en résidence surveillée, leurs dirigeants emprisonnés et condamnés à une amende.
Un total de 7 000 Juifs furent expulsés de pays musulmans, dont beaucoup n’avaient qu’une simple valise comme bagage.
Après la guerre des six jours, une série de purges antisémites commença dans les pays communistes et quelque 11 200 Juifs de Pologne immigrèrent en Israël en 1968 et 1969, suivi de 165 000 juifs d’Union Soviétique qui immigrèrent en Israël de 1970 à 1988.
Il y a eu un déplacement important de populations arabes dans les territoires capturés et libérés par Israël :
-Environ un million « d’arabes Palestiniens » vivaient en « Cisjordanie jordanienne » (Judée-Samarie occupée), ce qui pose un grave problème mathématique !
En effet, lors de l’annexion de la Judée-Samarie par la Jordanie, la population « arabes palestiniennes » était de 100.000 personnes et est passée en 19 ans à un million, ce qui est en matière de démographie naturelle mathématiquement impossible, à moins que les femmes, de la population arabe d’origine, n’aient eu plus de 30 enfants chacune !
Ces chiffres prouvent de manière flagrante que le Royaume de Jordanie a pratiqué une immigration coloniale massive arabe vers la Judée-Samarie occupée.
300 000 « arabes palestiniens » ont fui vers le Royaume de Jordanie et 700 000 sont restés en Judée-Samarie et à Jérusalem-Est.
Le 2 juillet, le gouvernement israélien a annoncé qu’il autoriserait le retour des réfugiés arabes d’ancienne « Cisjordanie » qui souhaitaient le faire, mais que jusqu’au 13 septembre :
Les autorités jordaniennes ont probablement exercé des pressions sur bon nombre de réfugiés car seulement 17.000 sont revenus.
israeljordanLa grande majorité de la population « arabe palestinienne » de Judée-Samarie a refusée de prendre la citoyenneté israélienne, et a conservé sa nationalité jordanienne, en ayant des représentants élus siégeant au parlement jordanien, jusqu’en 1988, date à laquelle le Royaume de Jordanie abandonne définitivement ses revendications sur le territoire et retire la nationalité jordanienne aux « palestiniens » de Judée-Samarie.
La Jordanie a donc finalement retiré ses revendications de souveraineté sur la « Cisjordanie » en 1988 et a signé avec Israël un traité de paix en 1994 :
Elle coupe les liens juridiques avec les « arabes palestiniens » de l’ancienne « Cisjordanie » en leur représentation au parlement jordanien et leur retire la citoyenneté jordanienne.
La grande majorité de la population « arabe palestinienne » de Judée-Samarie refuse de prendre la citoyenneté israélienne et se tournent vers l’OLP jusqu’à lors cantonné à Gaza.
Après la reconquête israélienne de la Judée-Samarie, Israël y lance le retour des juifs chassés en 1948 par les jordaniens, puis un important effort de colonisation pour y assurer un ancrage permanent.
La Judée-Samarie est découpée en trois zones :
Une zone arabe, la « zone A » interdit au peuplement juif ; une zone mixte arabo-juive, la « zone B » ; une zone juive, la « zone C » ouvert au seul peuplement juif mais où les arabes y vivant déjà sont autorisés à y rester.
Le retour des juifs chassés de la région en 1948 concernera uniquement la zone mixte « B » et la zone juive « C », l’implantation des colonies juives ne concernera que la zone juive « C ».
judc3a9e-samarieJuridiquement, Israël considérera les zones B et C comme des « territoires nationaux libérés d’une annexion étrangère et réintégrés », et considérera la zone A comme « territoire disputé soumis à négociation en vue d’une autonomie sans indépendance ».
-Environ 130 000 syriens ont fui les hauteurs du Golan investi par Israël, territoire devenu « zone tampon de guerre et ligne de démarcation militarisée non habitable » pour les deux pays faute de paix signé avec la Syrie.
-Environ 40.000 égyptiens fuient le Sinaï suite à sa conquête par Israël.
Tsahal prend donc le contrôle du Sinaï sous le statut légal des lois internationales de la guerre comme « territoire ennemi occupé militairement pour garantir la sécurité et l’intégrité nationale du pays occupant » :
Les structures de l’administration égyptienne existantes sont maintenues et les tâches administratives continuent à être exécutées par les fonctionnaires égyptiens.
Les conseils municipaux des villes/villages et les services publics locaux continuent de fonctionner comme avant-guerre, mais maintenant sous pouvoir militaire de Tsahal.
Mais l’Egypte lancé la guerre d’usure, de septembre 1967 à fin 1970, visant à forcer Israël à se retirer du territoire égyptien.
La guerre a connu une prolongation dans la zone du canal de Suez, allant de combat limité à combat de grande échelle.
En fin de compte, la guerre a pris fin en 1970 sans changement de front.
A partir de 1971, Israël implante de petites colonies dans le Sinaï.
-Suite à la conquête israélienne, sur une population de 400.000 personnes, plus de 70.000 « arabes palestiniens » ont émigré de la bande de Gaza vers l’Égypte.
De 1948 à 1958, Gaza est sous protectorat égyptien et théoriquement sous la juridiction du « Gouvernement de toute la Palestine arabe » du Grand Mufti Hadj Amin al-Husseini (et du FPLP), une entité établie par la Ligue arabe pendant la guerre israélo-arabe de 1948, censé fournir « un gouvernement arabe palestinien pour la Palestine de l’Ouest ».
En 1959, l’Égypte dissous le gouvernement arabe palestinien du Grand Mufti Hadj Amin al-Husseini et place la bande de Gaza sous administration militaire égyptienne directe et séparément du Sinaï :
Le Grand Mufti Hadj Amin al-Husseini, les membres de son gouvernement et les dirigeants du FPLP sont transférés au Caire et ont eu peu ou pas d’influence sur les événements de Gaza, qui devient officiellement une partie de la République arabe unie, une union de la Syrie et de l’Egypte, sous la politique panarabe de Nasser.
Comme en Égypte, l’activité politique à Gaza a été sévèrement réduite et contrôlé.
En 1964, le FPLP est dissous pour être remplacé par l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) fondée conjointement par les soviétiques, les égyptiens et les syriens.
Un an plus tard, en 1965, la conscription obligatoire est instituée à Gaza pour l’Armée de l’organisation de libération palestinienne.
En 1967, Tsahal prend donc le contrôle du territoire de Gaza, habiter par 330.000 « arabes palestiniens », sous le statut légal des lois internationales de la guerre comme « territoire ennemi occupé militairement pour garantir la sécurité et l’intégrité nationale du pays occupant » :
Les structures de l’administration existantes à Gaza sont maintenues et les tâches administratives continuent à être exécutées par les fonctionnaires palestiniens.
Les conseils municipaux et les services publics locaux continuent de fonctionner comme sous le pouvoir militaire égyptien d’avant-guerre, mais maintenant sous pouvoir militaire de Tsahal.
Par le principe du droit au retour des juifs chassés de Gaza en 1948 par les arabes palestiniens, Israël implante à Gaza des colonies juives (1200 personnes en 1967-70).
La lutte armée organisée par l’OLP, sur le sol gazaoui, contre Tsahal a culminé entre 1967 et 1969, mais a été en grande partie écrasée par les Forces de défense israéliennes sous le commandement d’Ariel Sharon.

Au début de 1970, 90% du terrorisme de l’OLP à Gaza était dirigé contre des hommes et des femmes « arabes palestiniens » employés par des entreprises israéliennes.

Buffalo

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