Nom de code : opération SIG
Dans mon article sur les origines du nationalisme palestinien, j’avais déjà évoqué la continuité de la politique antisémite/antisioniste nazie par l’URSS et l’extrême gauche internationale dans son aide au nationalisme arabe.
Histoire de rappeler à tous les responsabilités de chacun dans ce que nous vivons aujourd’hui :
(*nota : les USA ne sont pas dédouanés pour autant car les Talibans sont de leur responsabilité)
Extrait du livre The Kremlin Legacy de Ion Mihai Pacepa, ancien chef de la Securitate roumaine et haut responsable du KGB
Témoignage du président du KGB Youry Andropov…
A partir de 1972, le Kremlin décida de retourner le monde islamique contre Israël et les États-Unis.
Comme le président du KGB Youry Andropov l’a confié : « un milliard d’individus montés contre l’Amérique peuvent faire plus de mal que quelques millions. Nous devons instiller dans le monde islamique une haine du Juif comparable à celle des nazis, afin de transformer cette arme de l’émotion en un bain de sang terroriste contre Israël et les Etats-Unis. Personne dans la sphère d’influence américano-sioniste ne doit se sentir en sécurité! »
Selon Andropov le monde islamique était un humus en attente de fertiliser la haine de l’Amérique, nourri de la pensée marxiste-léniniste et de l’antisémitisme islamique : les musulmans avaient le goût du nationalisme, du jingoïsme et surtout de la victimologie. On pouvait exciter leurs foules opprimées et illettrées jusqu’aux dernières limites.
Il disait que « la terreur et la violence contre Israël et son maître, le sionisme américain, allaient couler naturellement de cette ferveur religieuse. Il suffit de répéter nos thèmes à l’infini, que les Etats-Unis et Israël sont des états fascistes et impérialistes, financés par des Juifs riches.
L’Islam est obsédé par l’évacuation de sa terre par les Infidèles et il est ainsi réceptif à nos accusations d’un Congrès américain rapace et vendu aux Juifs, cherchant à judaïser le monde ».
Le nom de code de cette opération était « SIG », ou « gouvernement sioniste » et se trouvait dans la sphère d’influence roumaine du KGB, du fait qu’il incluait la Libye, le Liban, la Syrie. SIG était à la fois l’affaire de l’Etat et celle du parti. Ils ont construit avec ces pays des hôpitaux, des logements et des routes, et ils leur ont envoyé des médecins, des ingénieurs, des professeurs et même des spécialistes de la danse. Le but était de prêcher la parole que les américains étaient arrogants et hautains, judaïsés par de l’argent juif et menés par des politiciens juifs, dans le but d’asservir tout le monde musulman.
Au milieu des années 70, le KGB a donné ordre au service DIE, et à d’autres services analogues de l’Europe de l’Est de ratisser le pays pour trouver des activistes de confiance dans le parti, appartenant à divers groupes ethniques musulmans. Le but était de les entraîner à la désinformation et aux opérations terroristes pour les infiltrer ensuite dans les pays de leur zone d’influence. Il s’agissait bien d’y implanter l’horreur du sionisme américain, en s’appuyant sur la haine ancestrale du juif.
Avant 1978, la DIE avait déjà envoyé 500 agents émissaires dans les pays islamiques.
Selon une estimation reçue de Moscou, l’ensemble du bloc soviétique avait infiltré plus de 4000 agents d’influence en Islam.