Gaza, août 2018: un appel pour la paix totale
Bruits de guerre, encore, à l’Orient de la Méditerranée. Les conséquences du radicalisme nationaliste et religieux arabo-musulman depuis la chute de l’empire Ottoman n’en finissent pas de ravager cette région berceau des civilisations qui fondent aujourd’hui une grande partie du monde.
L’Irak, la Syrie, l’Iran, l’Egypte, la Jordanie, le Liban et un peu plus loin, la Libye et le Yémen sont en guerre ou bien ne sont que des barils de poudre qui n’attendent que l’explosion. Il n’est pas question ici de refaire l’analyse des raisons profondes qui agitent cette instabilité morale et politique du monde arabo-musulman et il est de plus en plus clair qu’il n’est même plus souhaitable de le faire. Les causes et effets sont inextricables et le temps perdu à dénouer ce nœud gordien est parfaitement utilisé par les promoteurs de ce désordre pour faire perdre le sens des réalités au reste du monde. Il est temps de considérer que le monde arabo-musulman se comporte comme un pervers narcissique qu’il n’est pas possible de raisonner, qu’il n’est pas possible de maîtriser en demandant sa collaboration à des solutions cohérentes et sensées et qui poursuit quoiqu’il arrive son oeuvre de toxicité destructrice et manipulatrice en liant ses opposants dans leurs propres valeurs humanistes et démocratiques.
Cette oeuvre de toxicité destructrice est actuellement en train de tenter de déclencher une guerre avec la seule démocratie libérale et tolérante du Moyen-Orient. Après plusieurs semaine d’émeutes à la frontière, avec tentatives de franchissement, de slogans génocidaires et d’apologie du Nazisme, après plusieurs semaines d’attaques incendiaires par des cerf-volants sur les villages, champs agricoles et espaces naturels d’Israël, après plusieurs jours d’affrontements provocateurs mais tout de même meurtriers avec des soldats israéliens, le Hamas au pouvoir dans la Bande de Gaza vient de déclencher sa sempiternelle saison de tirs de roquettes.
Israël a beau être la plus chrétienne des nations du monde en tendant systématiquement l’autre joue face à ces provocations agressives répétées, il est du devoir régalien et absolu de l’Etat d’Israël de défendre sa population et son intégrité territoriale contre ces attaques nationalistes et islamistes qui oscillent entre guérilla et terrorisme.
Et davantage encore, il est capital pour l’Etat Juif de faire cesser cette situation de guerre latente permanente dans un conflit insoluble qui mène Israël à une sanctuarisation identitaire qui inquiète même une grande part d’Israéliens. La récente loi fondamentale sur l’Etat-Nation qui a bousculé la politique israélienne, rappelons-le, n’aurait tout simplement pas été nécessaire si la nation juive ne se sentait pas menacée de perdre les commandes de l’Etat et d’en perdre son pays.
Ce conflit permanent entre Israéliens et nationalistes arabo-musulmans appelés « Palestiniens », qui ne trouve aucune issue parce que tous les efforts possibles sont fait pour empêcher d’y parvenir, est l’une des sources/justifications de la radicalisation arabo-musulmane qui déborde partout dans le monde par le terrorisme salafiste et il est également, par réaction, la source de la montée des populismes et replis identitaires occidentaux, qui cherchent dans leur passé, traditions, ethnies et cultures les moyens moraux de s’opposer au Djihad terroriste, politique et culturel qui assaille l’Occident depuis plusieurs décennies déjà.
Il faut terminer ce conflit le plus vite et le plus fermement possible, sous peine d’un risque d’embrasement généralisé de l’ensemble des régions ou existent des minorités arabo-musulmanes.
Les solutions tentées depuis 90 ans n’ont fait qu’aggraver le conflit. Le plan de partage de la Palestine était à l’origine une mauvaise idée, repoussé à plusieurs reprises par les deux parties et dont l’implémentation en 1947 a effectivement mis le feu aux poudres. Depuis, l’insistance des intervenants extérieurs a imposer la solution à deux Etats qui ne peut pas fonctionner puisque la majorité de la population dite palestinienne n’en veut pas, faire perdurer le conflit qui, au moment ou il est passé dans sa phase militaire, n’aurait pas du être interrompu politiquement. Il est illusoire à ce stade de penser qu’une solution politique négociée à l’amiable puisse encore aboutir. Les revendications de la partie palestinienne n’ont pas bougé depuis 1948 et ne bougeront pas, malgré les mensonges diplomatiques de l’Autorité Palestinienne pour rester crédible comme partenaire politique tout en ne se mettant pas sa population à dos.
La solution a deux Etats ne peut fonctionner et encore moins depuis que l’Autorité Palestinienne a été débordée par le Hamas qui peut a tout moment être débordé par l’Etat Islamique qui est déjà implanté à Gaza et dispose de soutiens dans le Sinaï et en Libye.
Dans l’état actuel de ce conflit ancien, seule deux solutions peuvent apporter la paix.
-La guerre. Une guerre à outrance et totale,où le Hamas et l’Autorité Palestinienne seraient totalement vaincues, leurs chefs emprisonnés, leurs forces démantelées et désarmées, la population désarmée et soumise à un régime de contrôle strict. Israël devrait s’engager dans un conflit long, lourd, sanglant, avec des répercussions et sanctions économiques et diplomatiques, certainement des interventions diplomatiques et même militaires de pays tiers, comme la Turquie, avec tous les risques que cela induit. Mais on peut imaginer, en se basant sur les expériences de l’Allemagne et du Japon, qu’une fois la victoire acquise, une politique humaine et généreuse de la part d’Israël pour rebâtir des infrastructures, développer une économie, fonder un système éducatif humaniste et former de nouvelles élites ouvertes et pacifiques pourrait donner une chance durable à la paix, soit dans une autonomie politique des régions arabes intégrées à Israël, soit dans la formation d’un Etat arabe démilitarisé et multinational en bonne entente avec Israël à l’horizon de 50 ans.
-La paix. Aussi simpliste et naïf que cela paraisse, la paix peut être choisie unilatéralement par la partie palestinienne qui reconnaîtrait que sa gestion de 70 ans de conflit est une catastrophe humaine immense qui n’a généré que souffrance de part et d’autre. Le Hamas, le Fatah et tous les groupuscules palestiniens pourraient stopper unilatéralement leurs activités de guérilla, de terrorisme et d’activisme politique et diplomatique anti-israélien et se concentrer sur la constitution d’une union sacrée en vue de développer le commerce, l’économie, le tourisme, l’éducation et tendre la main aux israéliens en sollicitant leur aide et proposant une cohabitation paisible et une cogestion de tous les « lieux saints » dans le respect et la sollicitude envers la spiritualité de chacun. La Judée- Samarie pourrait ainsi redevenir le pays de lait et de miel qu’elle était aux temps bibliques, la Bande de Gaza pourrait ainsi devenir un lieu de villégiature touristique et balnéaire de première catégorie, attirant entreprises et investisseurs et se hissant au niveau de Tel Aviv et de Haïfa. Aucun Palestinien ne perdrait la vie dans les ripostes israéliennes causées par les agissements irresponsables du Hamas. Aucun soldat israélien ne devrait mourir à Gaza ou Hebron et son corps kidnappé à des fins de chantage. Les jeunes gens israéliens et arabes pourraient chacun se concentrer sur leur avenir, leur développement personnel, leur quête individuelle du bonheur sans devoir payer de leur sang les dividendes d’un conflit qui les dépasse.
Nous en appelons cette deuxième solution. Nous en appelons à une stratégie de la paix totale. Nous appelons les Palestiniens à poser les armes, les couteaux et les explosifs. Nous appelons les dirigeants palestiniens, au rang desquels chaque père et mère de famille à cesser la rhétorique et l’éducation anti-juive de la population et de leurs enfants. Nous appelons l’ensemble des dirigeants de la communauté internationale à faire pression sur les Palestiniens pour qu’ils choisissent unilatéralement la paix immédiate, sans conditions, sans revendications, sans réclamations.
La seule solution pour que le sang ne coule pas encore est entre les mains de la partie palestinienne. La paix entre Israéliens et Palestiniens ne pourra être faite que si les Palestiniens le choisissent.
Dirigeants palestiniens! Faites cesser les attaques! Faites cesser les discours de haine! Faites taire les armes! Adoptez la paix unilatérale et totale avec Israël qui n’attend que ça. Tout de suite et maintenant, avant que le sang et les larmes ne coulent encore fois et qu’enfin, comme les Israéliens se disent « Shalom », vous puissiez sincèrement dire à vos enfants « Salam Aleikum ».
Au nom de la vie, au nom de la paix, au nom de l’humanité, cessez d’attaquer et de haïr les Juifs et Israël
« Regarde, j’ai mis aujourd’hui devant toi la vie et le bonheur, et la mort et le malheur,[…] J’appelle aujourd’hui à témoin contre vous les cieux et la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta semence. »
La Bible Deutéronome 30
Pug
Il faut se rappeler, une fois de plus, que si Elohim est intervenu seul pour faire passer la mer rouge, c’est Elohim qui a ordonné à Moshé et Josué de combattre Amalek. Avec plus tard cette injonction »Tu combattras Amalek jusqu’à l’éliminer ». Et cela n’a pas été réalisé, et cela implique donc l’élimination matérielle, psychologique, mentale et spirituelle de cet ennemi puissant.
Alors Israël, et à nous tes supporters et fans de redoubler (pardon de multiplier infiniment) de forces combattantes pour stopper cette hydre satanique qui nous empoisonne la vie depuis des siècles.
Elisée disait: l’Eternel est vivant devant qui je me tiens, et vie de mon âme-être.
Ce même Eternel nous dit encore: JE SUIS avec vous jusqu’à la fin du monde.
AL LUI TOUTE LA GLOIRE POUR SA PRESENCE, SON ONCTION, SA PUISSANCE.
gilbert.bernard3@orange.fr évangélique français ami inconditionnel d’Israël
Pug, salut.
ton article ,magistral pendant la 1ere partie, tombe helas ds l’utopie messianique ds sa 2eme partie, celle des solutions possibles , en realite aussi impossibles l’une que l’autre, pour les raisons memes que tu donnes plus haut !
Me souviens avoir un jour entendu qlqu’un a la radio lors d’une discussion pour resoudre le probleme du chomage en France.
C’etait il ya bien longtemps : on commencait a peine a voir poindre a l’horizon la barre du million de chomeurs !
Or qu’a dit cette personne ?
Que peut etre ce probleme n’avait pas de solution, du moins pas visible a l’oeil nu.
Et qu’il fallait s’habituer et vivre et s’organiser en consequence.
Fatalisme ou realisme ?
Chacun choisira.
Le resultat reste le meme.