Interview de Pug par Pug

Dans un grand moment de mégalomanie, Pug a décidé de s’interviewer tout seul!

Question de Pug en bleu 

Réponse de Pug en noir

 

 

C’est ton vrai nom, Pug?

Tu as encore beaucoup de questions connes?

Pourquoi tu restes anonyme? Tu as la trouille? 

Des imbéciles qui se mettraient en tête que je suis la nouvelle star, oui!

Tout le monde veut son quart d’heure de gloire et toi, tu veux nous faire croire que tu refuses la célébrité par humilité? 

J’ai déjà mon quart d’heure de gloire, sous le pseudonyme de Pug, et ça me va très bien.

Avoue que la célébrité te tente et que tu nous fais un peu de fausse modestie! 

C’est justement parce que ça me tente que je dois y résister le plus possible.

Pourquoi tu devrais y résister alors que tout le monde s’y engouffrerait?

Parce que notre époque n’a pas besoin de héros, de stars ou de grands chefs charismatiques ni de moutons qui les suivent. Elle a besoin d’hommes libres qui restent à leur place de citoyen et qui agissent en tant que tel sans essayer de tirer la couverture à eux.

Tu ne veux pas faire à la France le don de ta personne? 

Dit comme ça, carrément pas, non.

Il faut le dire comment, alors? 

Il faut me proposer de prendre ma place, en tant que citoyen libre et conscient de son rôle, dans la vie de la nation.

Et donc tu es prêt à prendre cette place?

J’y suis déjà. J’ai passé ma qualification de secouriste pour pouvoir intervenir en premier secours si besoin. J’ai volontairement effectué mon service national alors que j’avais d’excellentes raisons médicales d’être réformé et j’ai volontairement servi dans la réserve militaire pour faire ma part du boulot de la Défense Nationale. Je me tiens au courant des grands sujets politique, géopolitiques, économiques, de société, de droit et j’y accorde le temps de la lecture et de la réflexion de manière à être en mesure de faire un choix électoral constructif. Et surtout, j’écris sur le site CGQDI où j’essaie d’apporter ma vision de citoyen libre au sujet du conflit israélo-palestinien qui recèle beaucoup d’enjeux essentiels pour la France, directement ou indirectement. Au risque d’un peu d’autosatisfaction, je ressens pas le besoin d’en faire beaucoup plus pour mon pays et mes concitoyens.

Oui mais tu le dis toi-même et beaucoup le disent autour de toi ou dans les commentaires sur la page CGQDI, il faut changer les choses en France!

Oui, je le dis mais mon avis a évolué ces dernières années. J’ai longtemps cru qu’il fallait voter pour la bonne personne et que tout se résumait à ça mais je crois maintenant que c’est faux. Ca revient à désigner un pilote pour un avion en rade négligé par des mécaniciens en grêve et des pistards fainéants et le tenir pour responsable parce qu’on ne décolle pas. Par nature, une nation est une communauté de citoyens et dans un pays qui tient au modèle démocratique d’état de droit, il faut que les citoyens fassent leur boulot. La démocratie n’est pas faite pour des idiots et des tire-au-flanc. Il est illusoire de penser qu’un « homme providentiel » va nous donner la marche à suivre et nous diriger vers le succès et la grandeur sans qu’on fasse ce que notre rôle de citoyens libres nous impose. La France a toujours été soumise aux volontés d’un Pape, Roi, Régent, Cardinal, Empereur, Président du Conseil, Maréchal, Général ou Président de la République et il est temps qu’elle soit soumise à la communauté des citoyens français libres qui n’abdiquent pas le pouvoir à des castes, familles, corporations, service public ou partis.

Donc ceux qui réclament que les CGQDI montent un parti politique perdent leur temps? 

Ca m’ennuie de leur faire la peine, surtout que je me marre bien quand je vois « Pug Président » mais oui, ils perdent leur temps. Un parti politique est fait pour conquérir le pouvoir, pas pour réfléchir à des idées ou défendre une cause. Même si c’est d’une ambition plus grande que le pouvoir, je préfère contribuer aux idées et essayer de faire en sorte que les citoyens français libres prennent enfin le pouvoir, non pas dans une révolution sanglante ou dans le cadre d’une idéologie partisane mais simplement comme habitants réalistes, responsables et intelligents d’un pays libre, démocratique et d’état de droit.

Tu n’es pas drôle, en fait, comme mec! 

Non. Ca me surprend beaucoup que les lecteurs des CGQDI notent un grand sens de l’humour chez moi parce que j’ai toujours été, selon mon entourage, trop sérieux et chiant comme la pluie!

Tu es marié? Des enfants? 

Qu’est-ce que ça peut te foutre?

Tu habites où?

Dans ton c(biiiiiiip!)!

Tu fais quoi comme métier? 

J’ai une vie professionnelle chaotique, ce qui me pose beaucoup de problèmes privés mais ce qui m’a aussi permis de faire beaucoup de choses, de toucher à plusieurs domaines, de travailler avec différentes catégories de personnes et donc d’avoir une vision plus large que d’autres de ce qui ne va pas en France.

Tu écris depuis longtemps? 

J’ai toujours beaucoup aimé écrire. Mon exercice préféré en cours de français était la rédaction, puis la dissertation. Ecrire est ma psychothérapie personnelle. Ça me contraint à organiser mes pensées, à leur établir une cohérence et parfois à les confronter aux faits et à en changer. Mais j’écris de façon plus ou moins continue depuis mon service national, où j’ai commencé à écrire quelques réflexions d’histoire militaire, qui m’ont mené à approfondir les sujets de l’histoire militaire, de la défense et de la géopolitique. J’ai ensuite écrit comme critique d’ouvrages aéronautiques avant d’écrire des articles sur l’histoire de l’aviation militaire, dont certains publiés dans la presse, et d’ouvrir un blog personne!, aujourd’hui fermé, et où je parlais des sujets qui me tenaient à coeur et où j’ai fini par aborder le conflit israélo-arabe, ce qui a donné des idées à Roys pour la création des CGQDI.

Le Protocole des Goys pour Sion est donc ton premier livre? 

Non! J’ai publié un petit récit d’aviation sous mon vrai nom quelques jours avant le Protocole des Goys pour Sion. Il m’a permis de me familiariser avec la plateforme d’autoédition d’Amazon et d’y commettre quelques petites erreurs qui m’ont été utiles pour publier le Protocole des Goys pour Sion dans de bonnes conditions.

Et on peut savoir quel en est le titre?

Même pas en rêve!

L’annonce de ta démission des Goys a t’il quelque chose à voir avec ta vie professionnelle chaotique?

Oui

Mais encore? 

Qu’est-ce que ça peut te foutre?

Pourquoi as-tu décidé finalement de ne pas démissionner? 

Plus de 2000 j’aime et plus de 600 commentaires sur mon post de démission, plus une centaine de messages privés très touchants et émouvants, faudrait vraiment que je sois autiste ou le dernier des égoïstes pour ne pas en tenir compte. Et en plus, comme j’ai dit plus haut, écrire est ma psychothérapie et je sais très bien que je n’arrêterais jamais. Donc autant continuer à écrire sur les Goys puisque ça fait du bien à autant de monde.

Tu as d’autres projets, d’autres interviews prévues? 

Oui

Tu ne veux pas en dire plus? 

Non

T’es un peu chiant, en fait comme mec!

C’est ce qui se dit, oui!