La farce onusienne éculée…

Pourquoi je pense à une nouvelle alliance? Parce qu’avec cette résolution, l’ONU nous a encore montré quelle gigantesque farce coûteuse elle est. Et comme dit ma mère, les blagues les plus courtes sont les meilleures. Il est temps qu’on arrête cette comédie.L’ONU a à peu près autant de crédibilité qu’en aurait une assemblée internationale de contrôle pharmaceutique composée à 60 % de producteurs et trafiquants de drogue. Imaginez simplement, dans un tel cas, les décisions rendues par cette instance qui, par exemple, autoriserait la vente en inhalateur de « DoliCoke » comme médicament contre la dépression nerveuse et comme stimulant neuronal.C’est réellement l’effet que me fait l’ONU aujourd’hui. Les pays démocratiques d’Etat de droit sont minoritaires ou presque et n’arrivent jamais ou presque à faire entendre une voix cohérente face au lobbying patenté et honteux de partis politico-religieux qui ont noyauté l’organisation. Nous, nations occidentales, faisons face à un terrorisme diplomatique d’états à majorité musulmane et/ou gauchistes qui multiplient les résolutions à charge contre Israël, au mépris total du droit international, en nous tenant en respect grâce à l’insécurité de leurs situations, à leur chantage énergétique, sans même parler d’une corruption financière mondiale quasi-légalisée. Je ne comprends même pas comment on n’a pas encore découvert le « Protocole des Sages de Médine » dans lequel l’évident impérialisme arabo-musulman expose sa « IIIème Internationale Islamique » de façon ouverte et déclarée. De facto aujourd’hui, l’ONU peut se retrouver à voter la rétrocession de Narbonne et de l’Aquitaine au Califat si les pays musulmans s’unissent dans une résolution pour laquelle ils mettent en oeuvre les leviers de terreur diplomatique et sécuritaire. L’ONU n’est devenu rien d’autre qu’une splendide ineptie capable de dire que la terre est plate!

Surtout que ces résolutions à répétition, tel que je comprends les choses, sont justes un piège à imbécile et n’ont aucune valeur en droit international, qui s’établit par les traités bilatéraux ou multilatéraux qui ont force de contrat entre les Etats et pas du tout par ces résolutions « éoliennes » (alimentées par le vent, pour expliciter ma blague) et qui ne sont en aucune manière contraignantes pour Israël. C’est juste l’énième manifestation du mépris antisioniste pour la souveraineté d’Israël. Une façon de constamment rappeler à Israël qu’on ne reconnait pas sa légitimité et qu’on conteste son indépendance. A défaut d’avoir les forces et armes nécessaires pour contester son existence. On dit souvent, d’un point de vue historique que pérorer sur le « le respect du droit international » est l’apanage des nations faibles face aux nations puissantes. Au début du 20ème siècle, ce sont les timides américains qui tentaient de rappeler le droit international aux Français et Allemands pour le Maroc ou au Japonais et Russes dans le conflit de 1905. Aujourd’hui, c’est nous Français qui nous faisons champions du droit international face aux puissants USA, témoin de notre faiblesse à leur imposer quoique ce soit. De même, les résolutions anti-israéliennes ne sont que le témoin de l’impuissance face à Israël.

Et en effet, vivement que l’autre farce qui tarde à sortir de scène, l’Administration Obama, soit remplacée par l’Administration Trump dont le Président-Elu n’a pas de mots assez fermes pour condamner l’attitude à la fois de l’Administration sortante et celle de l’ONU dans son entier. Je ne suis pas un spécialiste ni de la politique américaine ni des votes de l’ONU mais il me semble bien que les administrations sortantes, passées l’élection de Novembre, se contentent d’expédier les affaires courantes et de préparer la transition, en s’abstenant de tout changement majeur de politique, surtout internationale qui ne l’engagerait pas mais qui engagerait l’Administration montante. Obama, avec le mépris scandaleux pour la démocratie américaine qui l’a toujours caractérisé, a fait s’abstenir les USA sur ce sujet, un changement de posture alors que la politique américaine « normale » soutient Israël en votant contre et parfois en opposant un Veto. Un « Non » américain n’aurait rien changé à l’issue du vote et il aurait respecté un statut quo diplomatique américain dans la période de transition. Le Président-Elu Trump parlait de la nécessité d’un Veto a cette résolution et l’abstention américaine est une incroyable bras d’honneur de l’Administration Obama à Donald Trump et par la même occasion à la nation américaine qui a choisit son Président et manifesté un changement de cap politique à Washington.

Mais, comme dit l’adage, à quelque chose, malheur est bon. Quelque chose me dit que Trump aura parfaitement perçu ce doigt d’honneur d’Obama à son encontre et j’ai tendance à penser que chez un tel personnage, la vengeance est un plat qui s’achète chez Picard et que cela va encore davantage renforcer son apparente détermination à transférer l’ambassade américaine à Jérusalem et à renforcer encore davantage son soutien à Israël dans l’approche de la résolution du conflit israélo-palestinien. Finalement, manquer de respect à et énerver Donald Trump sur ce sujet peut peut-être provoquer un retour de flamme favorable à Israël. C’est ce que je veux espérer.

Pug