La palme de la mauvaise foi à Slate !
Commentaires CGQDI en rouge
Les récentes agressions n’ont aucune excuse, mais non, pas de mais, les agressions n’ont aucune excuse, point barre pourquoi s’étonner que les Palestiniens se sentent provoqués par les abus et l’occupation cruelle d’Israël ? Jolie tournure ! Ils « se sentent provoqués » ? Donc on peut conclure qu’ils ne le sont pas vraiment mais que c’est leur sensibilité qui pose problème. Et vu qu’ils se sentiront toujours provoqués par quelque chose, jusqu’à l’existence même d’un seul Juif, on n’est pas sortis de l’auberge.
La tragique flambée de violence des deux derniers mois en Israël et dans les territoires palestiniens, entamée en août avec le meurtre d’une famille palestinienne par des colons juifs (toujours aucune preuve que les auteurs soient des colons juifs), suivi d’affrontements sur le mont du Temple (esplanade des mosquées précision totalement inutile et historiquement fausse, c’est une esplanade construite pour un Temple), et, ces derniers jours, d’une série d’agressions terrifiantes par des Palestiniens contre des civils israéliens, s’accompagne des accusations et contre-accusations habituelles des politiques et des spécialistes de la question. Il vaut la peine de prendre un moment pour examiner ces revendications afin de voir ce qu’elles nous disent de la situation actuelle et de comprendre pourquoi celle-ci risque de se perpétuer tant que l’occupation continuera. Marrant comment l’auteur fait démarrer cette flambée de violence à l’affaire de Douma en oubliant, par exemple l’assassinat des 3 adolescents israéliens et des centaines de tirs de roquettes du Hamas suivi d’une opération militaire à Gaza, l’été dernier. Mauvaise foi ou mémoire courte ? Vu le CV de l’auteur, je penche pour la mauvaise foi !
Dans un discours devant la Knesset israélienne, le Premier Ministre Benjamin Netanyahou a accusé le président palestinien Mahmoud Abbas de mentir au sujet des visées d’Israël sur le Mont du Temple. «Si la situation se détériore à la suite de cette provocation, a-t-il déclaré, vous en serez tenu pour responsable.»
Cependant, selon une déclaration de la Direction des renseignements de Tsahal (les forces armées israéliennes) en date du 7 octobre, Abbas en assume justement la responsabilité—et combat le terrorisme. Tsahal a également rapporté que, malgré le discours d’Abbas aux Nations unies à la fin du mois de septembre, où il menaçait de se retirer des accords avec Israël, la coopération rapprochée entre les forces de sécurité palestiniennes et israéliennes en Cisjordanie s’est poursuivie. Etonnant de naïveté ou, encore une fois, de mauvaise foi, ce paragraphe. Il est évident que Mahmoud Abbas n’a aucune intention de déclencher une guerre ouverte entre l’Autorité Palestinienne et Israël ! Il multiplie donc les discours et les incitations à la haine d’Israël auprès de la population palestinienne et dans le même temps, demande à ses forces, de faire en sorte que ça ne lui échappe pas totalement puisque ce terrorisme populaire lui sert de base pour renforcer sa posture de « modéré » qui est seul à pouvoir contenir la violence palestinienne !
Un rapport ultérieur rédigé par Shin Bet, le service de sécurité intérieure d’Israël, arrive à la même conclusion: si certains représentants palestiniens se sont lancés dans des discours incendiaires, Abbas n’encourage pas le terrorisme «et enjoint même ses forces de sécurité à empêcher autant que possible les attaques terroristes». Parler des pieds sales des Juifs sur l’Esplanade du Temple à une population qui n’attend que ça, c’est un encouragement évident à la violence, il faut vraiment être demeuré, ou de mauvaise foi, pour ne pas le voir. (Il est important de noter ici que la majorité des attaques violentes par les Palestiniens se sont déroulées dans des endroits où l’Autorité palestinienne n’est pas présente. Petit moment de lucidité dans cet article lamentable et où il est avoué que les gesticulations d’Abbas sont de la poudre aux yeux vu que ses forces ne sont jamais en mesure d’empêcher quoique ce soit.)
Laïus fébrile
En ce qui concerne les accusations de Netanyahou sur les mensonges d’Abbas à propos du mont du Temple, il vaut la peine de souligner que le président de l’Autorité palestinienne est loin d’être le seul à semer la confusion sur les intentions d’Israël. Selon le Jerusalem Post, «interrogés sur la question, les représentants du département d’État [américain] se sont fait l’écho des inquiétudes d’Abbas, laissant entendre qu’ils pensaient que la politique d’Israël laissait ouverte une possibilité de changement sur le site».Probablement parce que des membres même du cabinet de Netanyahou ont été relativement ouverts quant à leur volonté de changer le statu quo au mont du Temple. Encore une fois, ce paragraphe est stupéfiant de naïveté, ou de mauvaise foi ! Le ministre de l’Agriculture, issu du Parti Foyer Juif à la droite du Likoud, a en effet évoqué la remise en cause du status quo mais premièrement, il faut garder à l’esprit que Netanyahou n’a qu’un contrôle limité sur ses ministres puisqu’il a besoin d’eux pour sa coalition gouvernementale. On n’est pas dans un régime américain ou de Vème République où le Likoud gouverne seul. Faire passer ces propos d’un ministre de coalition pour une position quasi-officielle du gouvernement israélien, c’est d’une idiotie crasse, ou d’une mauvaise foi affichée. Deuxièmement, le propos de ce ministre est bien plus complexe que cette réduction honteuse. Il explique que le status quo est perpétuellement remis en cause par les musulmans eux-mêmes qui cherchent en permanence à réduire les droits des Juifs à accéder au Mont du Temple, notant que les restrictions sur les Juifs sont de plus en plus fortes, ce qu’elle n’étaient pas en 1967. De plus, il dit clairement qu’il ne s’agit pas de faire prier les Juifs dans une mosquée mais simplement de les autoriser à nouveau à y accéder plus librement et à y être plus libres de leurs gestes.
Quoi qu’il en soit, les critiques de Netanyahou ont été reprises par un certain nombre de conservateurs aux États-Unis, notamment par le sénateur de Floride Marco Rubio, qui condamne la supposée provocation d’Abbas et appelle les États-Unis à soutenir Israël de façon inconditionnelle. «Les Israéliens se font agresser alors qu’ils ne cherchent rien d’autre qu’à vaquer à leurs occupations quotidiennes», estime Rubio. (Quelques jours plus tard, Politico a rapporté que le méga-donateur républicain Sheldon Adelson, supporter radical d’Israël et opposant aux droits palestiniens, s’apprêtait à soutenir Rubio. Ah oui, j’oubliais que seul le pognon juif conduit des non-juifs à soutenir Israël. Cette insinuation scandaleuse est du niveau de Mein Kampf et Slate devrait être poursuivi en justice pour cette incitation masquée à la haine raciale !)
Bret Stephens, du Wall Street Journal, est allé encore plus loin en rédigeant un laïus fébrile qui accuse les Palestiniens –en tant que peuple–d’être «psychotiques,» d’avoir une«obsession du sang» et une «soif de sang.» (Il vaut la peine de souligner que, si quelqu’un avait écrit quelque chose de vaguement semblable sur les juifs, Stephens aurait été l’un des premiers à l’accuser d’antisémitisme.) Paragraphe surréaliste quand on vient d’accuser Marco Rubio d’être à la solde du complot juif.
Humiliations quotidiennes
Si, quel que soit le camp, rien ne peut excuser des attaques contre des civils, toutes ces revendications ont en commun de commander une parfaite indifférence vis-à-vis de la manière dont les Palestiniens sont forcés à vivre sous une occupation légale israélienne qui approche de sa cinquantième année.
Il s’agit d’une réalité quotidienne de harcèlements et d’humiliations, de constantes menaces d’expulsion et de démolition de maisons, où colons et soldats israéliens commettent régulièrement des actes de violence contre des civils palestiniens avec une impunité totale et sans quasiment aucun compte à rendre, le tout justifié par des assertions «d’autodéfense» de plus en plus éculées par Israël. Et il s’agit d’un paragraphe sans l’ombre d’une preuve, d’un statistique chiffrée ou même d’un lien vers un article de journal qui étayerait ces accusations gratuites et partisanes
Totalement à contre-courant des tactiques alarmistes de Netanyahou, de la démagogie de Rubio et du racisme de Stephens, les représentants de Tsahal ont reconnu que les violences israéliennes provoquaient une réaction palestinienne. «La violence juive envers les arabes atteint des niveaux que nous ne nous rappelons pas avoir vus par le passé, a confié un représentant de Tsahal au journaliste israélien Nahum Barnea. Les Israéliens ont arraché des centaines d’oliviers appartenant à des arabes, dévasté des maisons, fracassé des voitures. La violence appelle la violence.» Marrant parce que moi, je n’interprète pas ces propos de la même manière. Moi, je lis que les violences palestiniennes ininterrompues depuis cinquante ans (et plus) finissent par déboucher sur une violence israélienne d’exaspération.
Violence du désespoir
Sous Abbas, l’Autorité palestinienne a fourni des années de sécurité aux Israéliens, fait reconnu à tous les niveaux par les représentants américains et israéliens. L’accord, affirmé dans la feuille de route de 2002 sous l’administration Bush, était que, si les dirigeants de l’Autorité palestinienne travaillaient à contrôler le terrorisme et à gérer la sécurité, elle recevrait davantage d’indépendance, ce qui conduirait à une totale autonomie et à la constitution d’un État.
Mais tout n’a pas marché comme prévu. Surtout, depuis que Netanyahou a accédé au pouvoir en 2009, le gouvernement israélien a tiré parti de la situation relativement calme (pour les Israéliens) en Cisjordanie pour intensifier de façon spectaculaire son contrôle de régions-clés, y compris des zones palestiniennes de Jérusalem et de la vallée du Jourdain, afin d’empêcher délibérément la possibilité d’un État palestinien viable. Pour toute gratification de la meilleure sécurité fournie, les Palestiniens ont subi davantage d’occupation et de colonisation. Et avec la montée actuelle des violences, ils vont très probablement subir encore davantage d’occupation et de colonisation. On atteint des niveaux de mauvaise foi absolument cosmiques ! D’abord, Abbas n’est au pouvoir que depuis 2004. La feuille de route de 2002 a été produite du temps d’Arafat qui venait de rejeter les Accords de Tabar après la Seconde Intifada. Abbas prend le pouvoir en 2004 et le perd théoriquement en 2006 lorsque le Hamas est élu au gouvernement de l’Autorité Palestinienne, en remerciement pour les Accords de Tabar et l’évacuation de la Bande de Gaza de 2005. Abbas a beau avoir un certain contrôle sur l’OLP, il n’est pas légitime à représenter le peuple palestinien qui a élu le Hamas en 2006 et il ne contrôle absolument pas les activités militaires des factions islamistes. Donc la « sécurité » qu’il a procuré est toute relative et je propose d’interroger à cet effet les israéliens qui s’égarent en territoire de l’autorité palestinienne s’ils en sortent vivants.
Dans un éditorial à plusieurs mains, Ami Ayalon, ancien directeur de Shin Bet, écrit que «les Israéliens auront de la sécurité lorsque les Palestiniens auront de l’espoir» espoir d’un nouvel état arabe national-socialiste ou d’un état rattaché à Daesh ? .Reconnaître le lien direct entre désespoir et violence ne revient pas à excuser cette violence; il ne s’agit que de bon sens. Ou d’idéologie gauchiste. Comme je le dis dans mon article « Qui est responsable?« , les Juifs ont été maintenus pendant 2000 ans dans une soumission et une discrimination d’un niveau que les Arabes ou Musulmans n’ont jamais connu ; les Juifs n’ont pourtant pas déclenché d’Intifada, monté des groupes terroristes en Europe ou au Maghreb liés à une terrorisme juif mondial et n’ont jamais été la source d’une délinquance nationale qui créé des zones de non-droits dans les états où ils ont vécu. Donc le lien entre désespoir et violence est aussi culturel et pas simplement une réaction naturelle de l’homme. Mais hélas, pour des raisons d’idéologie, de levée de fonds ou d’intolérance religieuse, c’est du bon sens dont sont dépourvus bien trop de politiciens et de spécialistes de la question. Il faut quand même être d’une mauvaise foi sidérante pour se réclamer du bon sens en écrivant un torchon idéologiquement orienté comme cet article
Que ferait on sans toi Pug ? Tu es cette lumière de vérité et justice dans toute cette noirceur antisémite nauséabonde.
Ce mot « palestiniens » commence sérieusement à m’agacer!
Et si on commençait par appeler un chat…un chat !
L’histoire se répète, pour ceux qui l’ignorent ou feignent de l’ignorer…
J’hésite en ce moment entre 2 noms pour désigner ces « palestiniens »…
Philistins de Phélètes qui signifient « envahisseurs » ou Amalécites de Amaleck, descendants d’Esaü appelé aussi Edom.
L’un comme l’autre finalement me semblent bien correspondre à ces » palestiniens », ennemis d’Israël. Non?