La Royal Air Force à Jérusalem
La Force Aérienne Royale (Royal Air Force, RAF) de Sa Majesté britannique, Souverain d’Angleterre, de Galles, d’Ecosse, d’Irlande et de France (provocation gratuite, histoire d’essayer de relancer la Guerre de Cent Ans, des fois qu’on ne serait pas assez dans la m(biiiiip!) ) nous a laissé de magnifique photographies de ses évolutions au-dessus de Jérusalem dans les années 30.
Quelle bande de veinards, ces rosbifs… Se promener au-dessus de Jérusalem, sans contrôle aérien, sans « no-flying zones » et sans couloirs aériens commerciaux, en biplan à moteur Rolls-Royce, la tête dans le vent chaud de la Judée (ouais, Judée et on vous em(biiiip!)de!), à l’altitude qu’on veut , il n’y a pas beaucoup d’aviateurs dans le monde et l’histoire qui ont eu ce privilège!
Pour un certain nombre d’entre eux, ce privilège incroyable sera suivi d’une gloire indélébile: celle d’être les « So Few » (Si peu nombreux) qu’honorera Winston Churchill dans son hommage aux pilotes de chasse britanniques qui, contre toute attente et toute logique, tirent une tête ferme et résolue aux meutes d’aigles noirs de la Luftwaffe, à l’été 1940, et qui seront sauvés par le véritable miracle stratégique de la fin août 1940. Alors que la RAF est à une semaine de s’effondrer totalement sous le harcèlement des Allemands, le gros Hermann décide de changer de stratégie, de cesser la guerre d’usure contre la chasse britannique et de bombarder les villes d’Angleterre. Et cette erreur de Goering est celle qui leur coûtera toute la guerre.
Faut-il voir, dans l’acharnement défensif héroïque de la RAF et son sauvetage in extremis, les fruits d’une bénédiction d’avoir traîné leurs ailes dans les effluves de la Ville Sainte? Il est permis, aux croyants et au mystiques, de le penser…
En attendant et pendant que vous vous torturez le cerveau avec cette question, admirons quelques photos de ces veinards privilégiés dont nous sommes scandaleusement jaloux!
Pug
(Cliquer sur les photos pour les voir en plus grande taille)