L’éducation, arme décisive contre la haine ?
Beaucoup de journalistes, philosophes, experts, intellectuels, artistes, politiciens et autres perchés de la matière grise en reviennent toujours à leur sempiternelle solution miracle contre l’extrémisme et la haine : l’éducation.
Il faut éduquer, enseigner, répandre la connaissance et le savoir ! Quand nous seront tous des Voltaire, des Diderot et des Rousseau, tout ira bien et les seuls conflits qui opposeront les hommes seront des joutes rhétoriques athéniennes de haute volée dans des jeux olympiques des neurones !
Ils ont beau être intelligents, très éduqués et capable d’écrire des bouquins à 800 pages en trois jours, tous les brillants esprits qui nous pondent cette merveilleuse solution humaniste sont tous simplement aveugles et sourds, hélas.
Permettez-moi de revenir sur un paragraphe du scandaleux article d’Henri Tincq dans Slate que j’ai allumé hier dans « Carton Noir à Slate« .
Birzit, ce sont 13.000 étudiants, dont 70% de filles.
«Nos stylos contre l’occupation», clament des graffitis sur un mur du campus. Un jeune professeur de lettres ajoute :
«Dans son errance, le peuple palestinien a toujours emporté la priorité de l’éducation. Savez-vous que la Palestine est l’un des pays les mieux éduqués du monde arabe et que, dans notre gouvernement, être ministre de l’éducation est plus important qu’être ministre de la défense ?»
Ce professeur de Birzeit dit se rendre parfois dans les files d’attente aux «checks-points» pour donner des cours !
Cet article insiste sur le haut niveau d’éducation du « peuple palestinien », ce qui d’une certaine manière, démontre de nouveaux mensonges contre Israël qui, s’il était un occupant sanguinaire, maintiendrait les palestiniens dans la pauvreté et l’illettrisme.
Mais surtout, ça démontre que le haut niveau d’éducation ne change rien à la haine. L’institut de recherches Pew publie régulièrement des études d’opinion et les pourcentages de Palestiniens qui soutiennent la Sharia, qui veulent appliquer des punitions corporelles pour les délits, qui haïssent les Juifs et les Américains ou soutiennent la violence et le terrorisme sont toujours éloquents et sans ambiguïté (voir un exemple ici en anglais).
L’un des peuples les mieux éduqués du monde arabe est aussi l’un des plus violents, l’un des plus sectaires, l’un des plus extrémistes du monde arabe. Comment expliquer ça ?
Pour enfoncer le clou, rappelons le diplômes de médecine d’Augustin Hirt, d’Aribert Heim ou de Josef Mengele, rappelons le diplôme d’architecture d’Albert Speer, le diplôme de chirurgie d’Ayman El Zawahiri, chef d’Al Qaeda, le diplôme d’avocat de Pierre Laval, le diplôme d’Ingénieur de Mohamed Atta, chef du commando du 11 septembre ou encore le diplôme d’Histoire de Mahmoud Abbas.
Non, décidément, il va falloir cesser ce fatalisme imbécile qui consiste à rejeter toutes les fautes du monde sur le manque d’éducation et il va falloir que nos brillants cerveaux se récurent encore un peu les neurones pour trouver une explication satisfaisante !
Indice : parfois, la réponse la plus simple est la bonne !
Pug