L’empoisonnement des Palestiniens par voie aérienne
Alors déjà, on a un problème sémantique. Les « Avions de combat » ne font pas de largages de cargo. On appelle « avions de combat » des avions dont la mission est de délivrer un armement sur une cible. En Israël actuellement, les avions de combat sont des F-15, F-16 ou F-35, qui peuvent évoluer à plus de la vitesse du son et sont employés pour le combat ou la police du ciel mais certainement pas pour du largage de vaccins antirabiques. Avez-vous une simple idée du prix de l’heure de vol de ces engins et surtout, avez-vous la moindre idée de leurs systèmes d’armement qui ne permettent pas des largages de vaccins antirabiques (sauf en imaginant une bombe à sous-munitions type Cluster Bomb dans laquelle on remplace les sous-munitions par des vaccins mais quiconque connait un minimum ce genre d’armement me répondra que ce n’est pas adapté pour ce genre de largage). Donc ces largages n’ont pas été effectués par des « avions de combat » mais des avions de transport. Si je prends la liste des aéronefs de transport de l’IAF, je penche pour des Beechcraft « King Air » parce que le C-130 me parait surdimensionné et trop cher pour ce genre de mission. Et personnellement, j’aurais recommandé des hélicos.
Dans l’armée, on nous apprenait à ne pas toucher ce qu’on ne connait pas avec la formule MITAC « Matériel Inconnu, Touche à ton Cul », ce qui est d’une très grande sagesse. Mais au cas où on ne saurait pas lire l’anglais et qu’on n’appliquerait pas cette grande sagesse, il y a un pictogramme d’une main qui touche barrée de rouge, ce qui invite poliment à ne pas toucher.
Le virus de la rage (genre Lyssavirus) est présent dans la salive de l’animal (chien, animal sauvage…) en fin de maladie. La transmission survient le plus souvent après la morsure par un animal contaminé, par griffure ou encore léchage sur la peau excoriée ou sur une muqueuse. La contamination d’homme à homme est exceptionnelle (transplantations d’organes, transmission de la mère au fœtus).Le virus rabique est neurotrope : il infecte le système nerveux et affecte son fonctionnement. Il ne provoque pas de lésions physiquement visibles dans le cerveau mais perturbe les neurones, notamment ceux qui régulent des fonctionnements rythmiques comme l’activité cardiaque ou la respiration. Après quelques jours à quelques mois d’incubation, l’individu atteint développe un tableau d’encéphalite. La phase symptomatique débute souvent par une dysphagie (difficulté à avaler) et des troubles neuropsychiatriques variés, notamment l’anxiété et l’agitation. L’hydrophobie est parfois présente. L’évolution se fait vers le coma et la mort (souvent par arrêt respiratoire) en quelques jours à quelques semaines. L’issue est toujours fatale lorsque la maladie est déclarée.Survie exceptionnelle sans traitement après expositionEn 2004 cependant, une jeune américaine a survécu à la rage. Elle avait été mordue sur le continent américain par une chauve-souris et n’avait reçu aucune vaccination préventive après exposition. Elle a subi un traitement très lourd en service de réanimation. Elle a survécu et a récupéré avec peu de séquelles. Si la survie de cette jeune fille a ouvert des perspectives en matière de traitement, la raison de sa survie ne peut être imputée à ce traitement et reste jusqu’à aujourd’hui inconnue. En effet, dans les autres continents, aucun patient traité de la même façon n’a depuis survécu.EpidémiologieLa rage est à l’origine d’environ 59 000 décès annuels dans le monde, principalement en Asie et en Afrique, le plus souvent suite à une infection transmise par un chien enragé. Chaque année, environ 17 millions de personnes reçoivent un traitement après l’exposition à des animaux chez lesquels on soupçonne la rage.Aucun cas de rage humaine acquise sur le territoire français métropolitain n’a été rapporté depuis 1924. En 2008, un cas humain a été rapporté en Guyane probablement suite à une morsure de chauve-souris. Des cas humains acquis hors du territoire français et diagnostiqués en France ont été aussi recensés, le dernier patient mort de rage en France a été pris en charge et diagnostiqué en région parisienne à la suite d’un séjour prolongé au Mali.
Des précautions sont donc à prendre vis à vis des animaux sauvages et domestiques pour les voyageurs en zone d’endémie : Asie, Afrique essentiellement et dans une moindre mesure en Europe Centrale, Moyen-Orient, Amérique du Sud… »
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