Quand Hitler voulait soulever l’Islam…
Fox nous a trouvé une perle, là!
« L’allié italien nous a gênés presque partout. C’est ce qui nous a empêchés, en Afrique du Nord, par exemple, de faire une politique révolutionnaire […] Seuls, nous aurions pu émanciper les pays musulmans dominés par la France. Cela aurait eu un retentissement énorme en Égypte et dans le Proche-Orient asservis par les Anglais. D’avoir notre sort lié à celui des Italiens, cela rendait une telle politique impossible.
Tout l’Islam vibrait à l’annonce de nos victoires. (celles de la Wehrmacht, ncgqdi).
Les Égyptiens, les Irakiens et le Proche-Orient tout entier étaient prêts à se soulever. Que pouvions-nous faire pour les aider, pour les pousser même, comme c’eût été notre intérêt et notre devoir. La présence à nos côtés des Italiens nous paralysait, et elle créait un malaise chez nos amis de l’Islam, car ils voyaient en nous des complices, volontaires ou non, de leurs oppresseurs […] Le souvenir des barbares représailles exercées contre les Senoussis y est toujours vivant.
Et d’autre part la ridicule prétention du Duce d’être considéré comme le « Glaive de l’Islam » entretient encore le long ricanement qu’elle suscita avant la guerre. Ce titre qui convient à Mahomet et à un grand conquérant comme Omar, Mussolini se l’était fait donner par quelques pauvres bougres, qu’il avait payés ou terrorisés.
Il y avait une grande politique à faire à l’égard de l’Islam.
C’est raté – comme tant d’autres choses que nous avons ratées par fidélité à l’alliance italienne! Les Italiens, sur ce théâtre d’opérations, nous ont donc empêchés de jouer l’une de nos meilleures cartes: qui consistait à émanciper tous les protégés français et à soulever les pays opprimés par les Britanniques. Cette politique aurait suscité l’enthousiasme dans tout l’Islam. C’est en effet une particularité du monde musulman que ce qui touche les uns, en bien ou en mal, y est ressenti par tous les autres, des rives de l’Atlantique à celles du Pacifique. »
Adolf Hitler
Testament politique d'Hitler, à la date du 17 février 1945, notes de Martin Bormann, préface de Trevor-Roper, éd. Fayard, 1959.
L’occasion de relire Où il est question d’Islam et d’Allemagne Nazie ou Razorback analysait les surprenantes dispositions de la SS, la milice nazie, envers les musulmans dans ses rangs, ou encore Des ennemis d’hier et ceux d’aujourd’hui ou Razorback montrait déjà la volonté nazie de mobiliser les Arabes dans leur cause par la Légion Arabe Libre. Est-ce surprenant donc que la haine des Juifs dans le monde arabo-musulman s’est spectaculairement radicalisée après guerre? A vous de juger sur pièces mais en ce qui nous concerne, il nous parait évident que la montée de l’antisémitisme arabo-musulman n’est pas la résultante du sionisme et de prétendues exactions juives mais bien d’une agitation politique inspirée des thèses d’Hitler, fomentée par les Nazis et reprise par les Soviétiques comme l’a expliqué Buffalo dans les origines du nationalisme palestinien.
Et dire qu’on veut nous faire avaler que ces mecs (nazis, fascistes et tout ce qui peut se réclamer d’extrême-droite) seraient le « rempart de l’Europe contre l’islamisme »…
Fox, Buffalo, Razorback & Pug