Une terrible perversion

Syndrome de Stockholm, perversion fondamentale des valeurs ou simple stupidité mise en avant par un statut de victime ?

Je vous avoue que je me perds en conjectures à la lecture de l’interview de Louis, un rescapé du Bataclan, chez France Info.

Le jeune homme, intermittent du spectacle, était présent lors du carnage de vendredi dernier. Depuis, il est parti à Lyon et comme toutes les victimes de drames de ce genre, il est dans une souffrance psychologique bien compréhensible.

On se laisse facilement et évidemment aller à l’empathie envers ce garçon qui a vu des choses et vécu une situation qu’heureusement, peu d’entre nous connaîtront un jour et on voudrait lui souhaiter le meilleur. Mais en fin d’article, une phrase de Louis me laisse sans voix, estomaqué, perdu :

« Je n’en voudrai jamais à un pauvre gosse palestinien qui souffre depuis qu’il est né de se faire péter la gueule et de me faire péter avec. Par contre, là, ces mecs-là n’ont pas eu leur maison bombardée, ils avaient une carte Vitale, étaient soignés, avaient une couverture sociale, on a eu la même éducation… C’est une véritable aberration. »

Ce jeune homme qui a perdu deux amis au Bataclan vient de justifier le terrorisme palestinien. Ce jeune homme qui a été victime d’un terrorisme islamiste dont l’un des piliers est la cause palestinienne vient de nous dire qu’il accepterait volontiers de mourir par solidarité avec la cause palestinienne. Ce qu’il a du mal à accepter, c’est que le terrorisme dont il a été victime n’a pas été commis par un palestinien mais par des Français qui avaient été maternés par l’Etat-Providence.

Face à ces propos, je me dis que les Goys qui défendent Israël sont encore très loin de pouvoir prendre des vacances. Voilà un jeune et certainement sympathique intermittent du spectacle français, qui aime aller à des concerts avec sa maman, qui est volontiers prêt à mourir au nom des mensonges palestiniens, parce que son assassin prétend souffrir ?

A la réflexion, en guise d’explication, je retiens la perversion. Une terrible et profondément malsaine perversion morale qui justifie le terrorisme sous conditions de souffrance sociale et justifie évidemment le terrorisme antisémite sous prétexte d’antisionisme.

Quelle folie a saisi notre monde ? Qui placera le curseur de souffrance sociale au-delà duquel la violence est justifiée ? Quel code de loi établira le niveau de souffrance qui déresponsabilise le citoyen et l’autorise à faire souffrir d’autres personnes en guise d’exutoire ?

Et surtout, voilà la victoire de la cause palestinienne : avoir fait admettre à un grand nombre de gens, par des mensonges et de la propagande soutenue par nombre de partis et groupuscules qui ont des intérêts convergents, que le terrorisme contre Israël et les soutiens d’Israël, est parfaitement justifié.

On ne le répétera jamais assez : les mensonges palestiniens tuent et certaines victimes sont prêtes à mourir pour ces mensonges.

En effet, les CGQDI ont encore de beaux jours devant eux pour les dénoncer !

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Pug